Le concours de pétanque de la Madeleine était au Parc Jean
Rameau
Photos
Laurent Larroque, tous droits réservés.
la bodega de la Tumade, avec au fond le Bouclier de Brennus.
Un
petit bonhomme et un grand toro
Arènes
de Mont de Marsan, 4ème corrida des Fêtes de la Madeleine : samedi 20
juillet 2013
6 toros de Victorino Martin pour
Juan Bautista (silence, division d’opinion)
Alberto Aguilar (vuelta, vuelta)
David Mora (silence, silence)
Arènes pleines, températures caniculaires
Les
sorciers de Galapagar ont envoyé au Plumaçon, un lot de toros très typés
Albassareda, bien armés sans un poil de graisse. Ils donneront plus
ou moins de jeu en lien avec leur niveau de faiblesse, par contre ils
permettaient tous de couper des oreilles (surtout quand on sait combien
les présidences montoises sont généreuses) et pourtant tous partiront
à la boucherie avec leurs deux pavillons auriculaires. La faute en incombe
aux toreros qui ont laissé passer l’occasion de triompher à l’épée pour
Aguilar ou par manque de motivation et de moyen (Bautista et Mora).
Le
premier donne des signes de faiblesses dès sa sortie en piste. Il subira
une pique carioquée et un picotazo. Il arrive à la muleta distrait et
tardo à droite, il passe mieux à gauche. Juan Bautista ne va jamais
s’impliquer dans sa faena. Abusant du pico, il ne se croise pas et reste
fuera de cacho. Ce qui peut faire illusion chez lui dans le Sud Est,
ne passe pas dans le Sud Ouest où le torero arlésien n’a jamais été
apprécié par le public. Il n’exploitera jamais les possibilités du Victorino
et conclue par un pinchazo, une épée lamentable et deux descabellos.
On attendait le desquite au cinquième. Le toro prend deux bonnes piques,
poussant sous le fer, il sera bien banderilllé. Il arrive au troisième
tercio avec de la noblesse et de la caste que Bautista ne voudra pas
voir se contentant de passes sur le voyage sans sincérité, ni lien.
Le public obtient que soit arrêtée la musique. Après une épée de travers
et un descabello provoque une division d’opinions défavorable au torero.
L’arrastre est elle ovationnée.
Le
second toro de la tarde prendra deux cariocas assassines .Après avoir
marqué le coup, il se reprendra et se comportera en manso con casta.
Alberto Aguilar s’arrimera pour tirer des séries courtes à la limite
de l’accrochage. Cette tauromachie de combat, génératrice d’émotions,
convient à la personnalité du torero et aux attentes du public torista.
Aguilar aurait coupé au moins une oreille, s’il n’avait, comme souvent
hélas, raté la mise à mort (1/3 d’épée puis une entière de côté) .Il
devra se contenter d’une vuelta chaleureuse.
Le cinquième toro sera le meilleur toro des Fêtes .Il prend trois piques
dont deux en poussant. Les premières séries à droite sont valeureuses
mais restent en dessous des possibilités du noble et encasté bicho.
Le toro finit par aller à menos et le torero en profite pour se jouer
la vie en s’exposant au maximum dans d’émotionnantes naturelles. Hélas
comme au premier, il va laisser s’échapper à l’épée, les trophées gagnés
par son courage (5 pinchazos, une entière plus efficace que bien placée).
Mouchoir bleu pour le toro et vuelta très chaleureuse pour le toreo
en récompense de la caste du premier et de la sincérité et du courage
du second.
David
Mora n’est pas un torero pour ce type de corrida, mais il faut bien
vivre. Le troisième Victorino fait montre de bravoure en trois rencontres
avec le picador .Au troisième tiers, il arrive faible et avec des extranos
qui ne sont pas faits pour motiver le torero. Il ne va jamais se placer
à le bonne distance, donnera quelques muletazos lointains sans donner
la sortie pour nous faire croire que le toro ne permet rien .Le public
ne tombe pas dans le piège, silence après un pinchazo et une bonne estocade
entière (le seul geste « sincère » du torero ce jour).
Le dernier toro est très bien armé ,il prendra deux piques traseras
se comportant plus en manso qu’en toro brave. Il arrivera compliqué
à la muleta , Mora baisse les bras sans rien faire que d’essayer de
nous faire croire que le toro est un assassin (il sait le faire sans
prendre aucun risque). Il écourte la faena qu’il conclue par un julipié
.
En
résumé comme d’habitude, un lot de toros intéressant gâchés par des
toreros juste motivés par leur cachet à l’exception d’un Aguilar qui
s’est joué la vie mais n’a pas su donner la mort.
Thierry
Juan Bautista signant des autographes à la sortie du Plumaçon
Les petits métiers taurins: bagagiste!
El Fundi, dans un magnifique pantalon vert comme seuls les espagnols savent
en faire!
Les Armagnacs d'Eauze: musique!!!!
Didier Simon et Alain Vidalies, les politiques aussi sont de la fête
à la peña El Juli!
Une danseuse étonnante habitait la scène de la peña
Tertulia
à la Peña El Juli
Pour l'anectote, Marie-Sara n'avait jamais entendu parler de la peña
El Juli,
ni bien entendu de ses actions humanitaires.
On peut se demander d'ailleurs de quoi elle a entendu parler, car bien
qu'on lui ai dit, signifié,
précisé qu'en aucun cas on ne disait "féria"
à propos des fêtes de la Madeleine, elle continue.
Quand je lui avais dit l'an dernier qu'on disait "fêtes de
la Madeleine" elle m'avait répondu "mais les affiches?"
Ce qui prouve qu'en plus de n'avoir pas entendu parler de la peña
Juli,
elle n'avait jamais regardé une affiche de Mont de Marsan...
Là, vous pouvez écouter la vidéo, elle dit que le
public de Mont de Marsan est objectivement le meilleur public de France.
On a déjà vu des prestataires de service flatteurs, mais
là vraiment c'est de la lèche. Berk.