ARTE
FLAMENCO

Expos aux
musées

Flamenco pour les canards sur l'îlot retrouvé après
les crues!

Pendant
le flamenco, de très bons films sont programmés. Hélas
je n'ai pu voir les séance de 12h30 (je travaille) ni celles
de 19h (à cheval entre les spectacles du Midou et du Café
Cantante). Heureusement qu'un jour j'avais fait l'impasse sur le Café
Cantante, ce qui m'a permis de découvrir cette merveille qu'est
"Morente, flamenco y Picasso"
Film de Emilio Ruiz Barrachina, il suit Enrique Morente, ses filles
et son fils, dans des concerts, notamment à Buitrago de Lozoya,
Barcelone ou Grenade, et raconte comment il adapte des petits poème
de Picasso, qui n'a jamais eu autant de génie en écriture
qu'en peinture.
Un film d'autant plus attachant, que son principal interprète
est mort quelques semaines après le tournage.
Pas étonnant qu'Estrella Morente chante si bien: elle a de qui
tenir!







Diego
Amador et David Dorantes, Dos almas, piano. Drôle de temps pour ce mercredi,
on se serait cru plutôt en Bretagne avec ce crachin tenace jusqu'au
soir! Temps atypique pour Arte Flamenco qui programmait ce jour-là un
concert original, en dehors des sentiers battus.
Deux pianistes, déjà venus à Mont de Marsan en solitaire, étaient réunis
pour un duo, Dos almas.
Quelques morceaux joués ensemble, rapides ou apaisés, une complicité
certaine, très intéressante entre les deux artistes, très libres dans
leur interprétation, même dans l'utilisation de leurs pianos, du clavier
aux cordes pincées, grattées ou frappées. Ils jouaient vraiment du piano,
comme des gosses!
D'autres morceaux ont été joués séparément, j'avais adoré le magnifique
concert donné par David Dorantes à l'Espace François Mitterrand
il y a quelques années et j'ai à nouveau été totalement conquise par
cet artiste vraiment doué et inspiré devant son piano.
J'ai été moins convaincue par Diego Amador, pas seulement pianiste mais
aussi cantaor, trop flamenco-jazz à mon goût.
Le concert a été suivi d'une intéressante rencontre avec les deux artistes.
Nina


Les
belles photos sont de Laurent Larroque, tous droits réservés.